Samedi le 20 décembre, le temps s’était chargé d’une atmosphère brumeuse. C’est une température idéale pour faire des photos mystérieuses. Je suis donc sorti ce matin là après avoir aperçu le brouillard qui enveloppait tous les bâtiments près de chez moi. Je me suis dirigé vers le centre-ville de Saint-Jean-sur-Richelieu où je croyais pouvoir retrouver quelques endroits pour faire de bonnes photos. J’ai remarqué la nappe de brouillard qui était plus dense près de la rivière Richelieu. J’ai arrêté à cet endroit en premier et j’ai photographié cet arbre !
En continuant mon chemin, j’ai effectué un autre arrêt au pont Marchand de l’autoroute 35 qui enjambe la rivière Richelieu. C’est à cet endroit que j’ai trouvé que le brouillard apportait un cachet à la photo: le menait nulle part… C’est ainsi que la photo a obtenu son titre. J’ai photographié le pont des deux côtés mais je trouvais que cet angle apportait un détail intéressant puisqu’il y avait le lampadaire d’éclairage. Malheureusement, il y avait quelques branches qui nuisaient au paysage; elles ont subi la tronçonneuse numérique 😉 Pour me rendre à ce pont, j’avais fait un arrêt au pont Gouin dans le centre-ville. L’effet était similaire puisqu’il disparaissait également dans la brume. Par contre, je préférais le point de vue du pont Marchand parce que sa hauteur écrasait le paysage au même titre que la brume rendait l’atmosphère lourde.
J’ai continué ma promenade dans le secteur d’Iberville/Saint-Athanase. Dans un rang, il y avait ce hangar entouré d’arbres chargés de givres à cause de l’humidité. Comme le brouillard se mélangeait au paysage, j’avais l’impression que ce bâtiment jouait à cache cache entre les arbres !